Tribofinition

La tribofinition intègre les techniques de polissage, ébavurage ; les ingrédients sont les médias abrasifs (céramique, porcelaine, plastique, métaux)[1], les additifs chimiques [2] et bien sûr les équipements qui génèrent les mouvements (vibrateurs, centrifugeuses…)

La tribofinition s’est inspirée de la nature où l’écoulement constant de l’eau transforme les pierres brutes en cailloux parfaitement polis.

Le processus est l’exploitation industrielle des phénomènes de friction dans un environnement chimique contrôlé.

Les pièces et les médias abrasifs sont mis en vibration dans une cuve avec ajout d’eau et d’additif chimique pour obtention de la finition demandée.

L’enlèvement de matière, le niveau de polissage et l’état de surface dépendent de la composition et de la taille des médias.

Polissage, ébavurage, rayonnage, désoxydation, lissage, dégraissage, sablage, grenaillage, nettoyage de surface, décalaminage, une avalanche d’applications pour ce procédé d’exploitation des frottements usants, appelé tribofinition.

C’est l’observation de la nature qui est à l’origine de la vibro-abrasion, l’eau et le sable transforment les cailloux en galets lisses et ronds ; c’est la même technique pour la tribofinition.

Des abrasifs, de l’eau, et un additif, le tout mis dans la cuve de travail d’un vibrateur, ébavurent et polissent les pièces.

Une nouvelle tendance visant à obtenir des états de surface très améliorés ou des temps de cycle réduits dans le cas d’ébavurage délicats ou avec des matériaux durs a fait apparaître des équipements fonctionnant non pas sur le principe vibratoire mais sur des mouvements de frottements dus à des cinématiques rotatives complexes.
Polissage ou ébavurage par centrifugeuse satellitaire : Le procédé est également fondé sur l’utilisation de médias à base de céramique, porcelaine, matières plastique ou métallique, d’additifs chimiques composés de tensio-actifs. Les dernières innovations tiennent à la particularité des mouvements appliqués aux pièces à polir, en particulier avec les « centrifugeuses satellitaires à axes obliques » qui génèrent des mouvement complexes (composition d’un mouvement centrifuge et d’un « mouvement en huit »).

Grâce à ces mouvements très complexes et à de hautes vitesses de rotation, les temps de cycle de polissage peuvent être réduits de manière sensible; mais l’intérêt le plus important tient à la possibilité d’utiliser des médias de taille très réduite pour accéder à des zones des pièces très difficiles d’accès (micromécanique, horlogerie, microélectronique…) Les centrifugeuses satellitaires sont des équipements dont les coûts de maintenance sont très réduits par rapport aux centrifugeuses à fond tournant du fait de l’absence de joint (entre la partie fixe et la partie mobile).

Ces nouvelles technologies permettent de remplacer certaine opérations d’usinage (chanfreinage, rayonnage…) par des opérations de tribofinition.

Tournage mécanique

Le tournage est un procédé d’usinage par enlèvement de copeaux qui consiste à l’obtention de pièces de forme cylindrique ou/et conique à l’aide d’ outils coupants sur des machines appelées tours. La pièce à usiner est fixée dans une pince, dans un mandrin, ou entre pointes. Il est également possible de percer sur un tour, même si ce n’est pas sa fonction première.

Tour conventionnel

En tournage, le mouvement de coupe est obtenu par rotation de la pièce serrée entre les mors d’un mandrin ou dans une pince spécifique, tandis que le mouvement d’avance est obtenu par le déplacement de l’outil coupant. La combinaison de ces deux mouvements permet l’enlèvement de matière sous forme de copeaux.

Un tour permet de fabriquer principalement des pièces de révolution même si certaines machines peuvent réaliser des formes très complexes (tours de décolletage).

Ces pièces peuvent être :

* métalliques ou en plastique (tour mécanique) ;
* en bois (tour à bois) ;
* en terre (tour vertical de potier).

Les tours à bois et mécaniques conventionnels laissent aujourd’hui de plus en plus la place à des tours à commande numérique, entièrement automatisés. Ces derniers peuvent aisément réaliser des opérations complexes de type fraisage, polygonage, perçages radiaux, etc. La programmation de commande numérique est effectuée par des instructions. Dans l’industrie les ouvriers tourneurs sont souvent aussi chargés du fraisage. On les appelle alors les tourneurs-fraiseurs.

Le métier de tourneur-fraiseur connait aujourd’hui une certaine pénurie de main d’œuvre. Raison de plus pour parler de cette formation au métier de tourneur fraiseur. Cliquez-ci contre pour consulter tous les détails de cette formation pro.

Roulage

Le roulage est une technique de déformation du matériau d’une pièce pour lui donner une forme appropriée.

Principe du roulage

Le principe se rapproche du moletage.

Le filetage s’obtient par la déformation de surface d’une pièce qui entraîne deux galets ayant pour forme la contrepartie du filetage. Les deux galets, en rotation sont poussés l’un vers l’autre jusqu’à ce que la forme désirée soit obtenue.

La déformation plastique donne l’avantage de renforcer le filetage et la matière, qui a ainsi une meilleure résistance mécanique, une meilleure résistance à la fatigue et à l’usure (écrouissage)

Une société française utilise cette technologie et réalise à travers le monde des équipements de roulage pour filetages, cannelures, galetage de finition de pignons.

Rectification grande vitesse

Le procédé de rectification grande vitesse (RGV) est un procédé récent d’usinage.

Il s’appuie sur le procédé classique de rectification, les paramètres machine ( Vitesse de coupe, profondeur de passe,… ) sont augmentés pour améliorer la productivité.