L’industrie de l’édition regroupe un secteur très large, généralement résumé au livre, voire au livre, ce qu’on pourrait presque résumer à l’exception culturelle française.
Un marché du livre en bonne santé ?
Concernant le marché du livre, les chiffres envoient des signaux de très bonne santé. En 2016, le marché culminait à six milliards de chiffres d’affaire. Plus de 400 millions de livres « lus ». Nous mettons des guillemet car une très grosse part correspond au renouvellement des programmes scolaires.
Malgré ce point négatif, le livre est le bien culturel qui fonctionne le mieux en France, devant le cinéma et la musique.
En revanche, nous pouvons nous inquiéter d’un certain manque de diversité. Les auteurs, écrivains, déjà publiés sont auto-renforcés pour les prochaines publications et les nouveaux ont du mal à accéder au distributeur éditeur. De même, les femmes ne sont pas les dernières en matière d’esprit de culture mais elles font aussi face à une difficulté dans ce marché du livre car elles ne représentent qu’un petit tiers des écrivains dont le livre est publié. Et, ne parlons pas des prix littéraires qui ne récompensent quasi jamais la gente féminine.
L’industrie de l’édition
L’industrie de l’édition ne s’est pas toujours limité au marché du livre. Pensons aux calendriers par exemple. Les plus anciens d’entre nous se souviendront même de l’almanach du Facteur, ou l’almanach des postes, édité par les éditions Oberthur. Un ancien fleuron français qui est tombé en désuétude, mais qui existe toujours, porté par cette entreprise bretonne qui a su elle se diversifier (dans la papeterie scolaire et de bureau) et innover tout en gardant son activité historique. Un exemple de diversification qui devrait être inspirant.
Alors, messieurs de l’édition, ouvrez votre esprit et surtout vos publications aux femmes et aux jeunes qui seront les fleurons de l’exception culturelle française de demain !